Un Chief Happiness Officer est une personne chargée de réunir les conditions pour que les salariés soient heureux au travail. Ce poste d’un nouveau genre a été imaginé aux Etats-Unis, au début des années 2000, face aux insatisfactions grandissantes des employés en manque de relations humaines et bienveillantes dans leur milieu professionnel.
La tache d’ un CHO est ardue et complexe : son rôle est de créer les conditions qui permettront aux salariés de trouver du bien-être, voire même le bonheur au travail.
Cette « dictature du bonheur » n’est pas toujours bien vue par les salariés, qui y voient une infantilisation et une mainmise de l’entreprise sur leur vie privée et leurs pensées pour finalement toujours le même objectif la productivité. 12% seulement des salariés jugent pertinente la création d’un poste de responsable du bien-être (Source : Linkedin/ Monster-Ifop 2017).
Par ailleurs, le bonheur est devenu un business très fructueux et rentable et des soit-disant experts s’y sont positionnés avec « des intentions parfois très mercantiles et peu éthiques », ce qui a créé des doutes et des rejets.
Une question se pose donc : et si chacun devenait le premier responsable de son bonheur au travail ?
Finalement, nous sommes tous, au moins partiellement, responsables de notre bien-être au travail. En effet, selon le professeur Lyubomirsky, » notre bonheur est pour 50 % déterminé par nos gènes, pour 10 % par les conditions dans lesquelles nous vivons et pour les 40 % restants par notre façon de penser, c’est-à-dire la manière dont nous percevons le monde qui nous entoure et interagissons avec lui ». Selon le magazine Happinez de janvier 2019, si vous êtes insatisfait dans votre vie professionnel, rien ne sert de changer d’emploi ou demander une augmentation pour augmenter votre bonheur au travail, il « faut trouver le bonheur qui est en vous en vous concentrant sur votre monde intérieur, en apprenant à travailler selon votre rythme, en déployant vos talents et en travaillant en accord avec vos valeurs fondamentales. »
C’ est pourquoi aussi « vous ne trouverez donc pas de chief happiness officer dans les locaux de Vorwerk, mais des salariés qui sont naturellement épanouis. « Être heureux au travail ne dépend pas d’une personne dont ce serait l’expertise ou le métier, mais doit être une action volontaire. Chacun doit aussi y mettre du sien pour nourrir une bonne ambiance d’équipe et de service, sans que ce soit non plus une injonction ou un ensemble d’artifices ». affirme Franck Gauthier, Responsable Communication RH chez Vorrwerk (645 000 collaborateurs dans 70 pays) .
Vous souhaitez en savoir plus sur le bonheur au travail des salariés de Vorwerk ? Voici l’article complet.